intermède
Les nuits sont longues quand Montréal décide d’hiberner. Il se trouve bien quelques âmes en peine ici et là. Surtout en dedans des taxis qui attendent sur les stands. Ceux qui décident de rouler le font à leur risque et péril. La route est dangereuse et le prix à la pompe, funèbre.
Les nuits sont longues quand la fatigue s'empare de ton corps. L’humidité, le froid, les routes défoncées, l’humeur terne des passagers. Pour ces raisons, faut bien s’en faire une.
Quand ta façon de voir les choses et les humains qui t’entourent se fausse, tu te pauses en attendant que ça passe.
Les nuits sont longues quand la fatigue s'empare de ton corps. L’humidité, le froid, les routes défoncées, l’humeur terne des passagers. Pour ces raisons, faut bien s’en faire une.
Quand ta façon de voir les choses et les humains qui t’entourent se fausse, tu te pauses en attendant que ça passe.
9 Comments:
L'humain est déjà plein d'aléas émotifs. Alors, si en plus, l'hiver et la nuit...
Merci.
La dernière ligne est superbe.
Le printemps approche, PL. En mars, l'hiver résiste, parfois furieusement, mais finit toujours par perdre son combat.
Quant à l'humeur des Montréalais, ça...
Lâche pas la relâche ;-)
Tous les ruisseaux d'avril
Font des rigoles dans mon coeur
Et quand je pense aux gens des villes
Moi je rigole dans mon coeur
- Père Bernard
Bravo pour votre blog empreint de poésie. Vos photos sont magnifiques !!!
Depuis le temps que je vous lis, il faut que je vous dise : votre blog est une oeuvre.
Moi j’appelle ça une journée sauterelle...
CjH - Borhen : tiens, ça fait deux fois que je vous vois écrire ça à quelqu'un sur le web (vous cirez debout, ou assis, au fait ?) Allez, une petite tournée de Rimbaud, de Vialatte ou de Sollers, maintenant, je suppose ?
Bien du talent par ici ;)
s.h.
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