Savoir faire
Encore sur le buzz de la fin de semaine du Grand-Prix.
Tous les commerçants de la ville vous le diront, c’est le plus gros week-end de l’année. Les hôtels débordent, les restaurants fournissent à peine à la demande et les lanternons des taxis ne restent pas longtemps allumés.
Faut que ça roule. Aucun avantage à s’attarder avec des passagers à bord en sachant qu’il y en a encore beaucoup d’autres qui attendent le long des trottoirs. C’est la manne mon man!
Bien sûr le cash rentre, mais au-delà de l’aspect économique, y’a aussi le fait qu’on devient tous d’une façon ou d’une autre, des ambassadeurs de Montréal. On veut faire plaisir, on veut qu’ils reviennent! ;-)
En ce qui me concerne, le fait de prendre par les ruelles, de faire des U et de brûler des jaunes foncées m’attire des éloges qui se transforment en pourboires conséquents.
J’entends déjà des cyclistes s’insurger de la façon que certains chauffeurs se conduisent. Hé ho! Vous avez eu votre tour de l’île la semaine d’avant non? Chacun son tour de jouer dans la rue.
Bah, j’ironise un peu. C’est connu, les rues de Montréal sont remplies de délinquants de la route, qu’ils soient sur deux ou quatre roues, qu’ils soient sur une piste cyclable, dans une ruelle ou sur le circuit Gilles Villeneuve.
C’est ce que j’explique à un client que je viens de bousculer en freinant sec devant un cycliste qui vient de me couper en surgissant d’un coin à toute vitesse.
- What a moron!
- Yeah that’s Montreal sir. Business as usual !
Je le conduis ensuite sur la rue Peel voir les chars de courses et les racing poupounes tout en lui expliquant que Jacques Cartier n’est pas le gars des montres et que la Belle Province n’est pas juste une place de poutine.
Qu’on soit d’accord ou pas avec ce que représente ce grand cirque F1 dans une époque où le faste et le gaspillage ont de moins en moins la cote, reste que l’étape montréalaise de cette compétition débile se veut la plus courue. Pour la course sans doute, mais surtout pour ce que Montréal a à offrir. Sa bouffe, ses femmes, ses nuits folles et la façon de faire des gens qui l’habitent.
Bon je retourne lire, je n’ai pas eu le temps en fin de semaine... A+
Tous les commerçants de la ville vous le diront, c’est le plus gros week-end de l’année. Les hôtels débordent, les restaurants fournissent à peine à la demande et les lanternons des taxis ne restent pas longtemps allumés.
Faut que ça roule. Aucun avantage à s’attarder avec des passagers à bord en sachant qu’il y en a encore beaucoup d’autres qui attendent le long des trottoirs. C’est la manne mon man!
Bien sûr le cash rentre, mais au-delà de l’aspect économique, y’a aussi le fait qu’on devient tous d’une façon ou d’une autre, des ambassadeurs de Montréal. On veut faire plaisir, on veut qu’ils reviennent! ;-)
En ce qui me concerne, le fait de prendre par les ruelles, de faire des U et de brûler des jaunes foncées m’attire des éloges qui se transforment en pourboires conséquents.
J’entends déjà des cyclistes s’insurger de la façon que certains chauffeurs se conduisent. Hé ho! Vous avez eu votre tour de l’île la semaine d’avant non? Chacun son tour de jouer dans la rue.
Bah, j’ironise un peu. C’est connu, les rues de Montréal sont remplies de délinquants de la route, qu’ils soient sur deux ou quatre roues, qu’ils soient sur une piste cyclable, dans une ruelle ou sur le circuit Gilles Villeneuve.
C’est ce que j’explique à un client que je viens de bousculer en freinant sec devant un cycliste qui vient de me couper en surgissant d’un coin à toute vitesse.
- What a moron!
- Yeah that’s Montreal sir. Business as usual !
Je le conduis ensuite sur la rue Peel voir les chars de courses et les racing poupounes tout en lui expliquant que Jacques Cartier n’est pas le gars des montres et que la Belle Province n’est pas juste une place de poutine.
Qu’on soit d’accord ou pas avec ce que représente ce grand cirque F1 dans une époque où le faste et le gaspillage ont de moins en moins la cote, reste que l’étape montréalaise de cette compétition débile se veut la plus courue. Pour la course sans doute, mais surtout pour ce que Montréal a à offrir. Sa bouffe, ses femmes, ses nuits folles et la façon de faire des gens qui l’habitent.
Bon je retourne lire, je n’ai pas eu le temps en fin de semaine... A+
5 Comments:
Lorsque je suis à pieds, j'ai une peur bleue des cyclistes.
Lorsque je suis à vélo, les automobilistes me font sacrer.
Lorsque je conduis ma voiture, j'écraserais volontier quelques piétons et cyclistes pour leur apprendre une leçon sur le code de la route.
Je suis une vraie Montréalaise quoi !:).
Grand bien vous fasse ce week-end "de char". Le prix de l'essence vous bouscule déjà suffisamment. À quand un Grand Prix pour taxis ? Le meilleur à vous...
Le Grand Prix des Taxis ... Ingénieux !
les chars sont permis au circuit Gilles Villeneuve?? je pensais que c'était une piste cyclable... ;)
Gotta to love the grand prix of Taxis !!!
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