Frédérick
Ce que j’aime de mon job c’est qu’il me permets de m’adonner à mon petit vice pendant les heures de travail, la lecture. Entre les courses je m’installe sur un poste d’attente et enfile les pages. Un oeil sur le livre un autre sur la rue, une oreille avec le répartiteur, l’autre avec le Jazz du 91.9. Aujoutez la dessus un café corsé, le prochain client peut se faire attendre, j’me fais pas chier. Je lis de tout mais j’avoue une préférence pour le roman noir. La nuit, le noir...Vous voyez le concept? ;-)
Y’a deux ans et demi sur la liste de diffusion du site Mauvais Genres où je dégotte mes idées de lecture, y’a un écrivain lyonnnais qui annonce sa venue à Montréal dans le cadre d’une résidence d’auteur. Je lui propose alors en échange de ses bouquins, un tour de ville. Depuis on garde le contact et la semaine dernière je recevais son dernier ouvrage. Un charmant petit recueil de poésie portant le titre d’ Angiomes. L’écrivain s’appelle Frédérick Houdaer il est très sympa et je suis convaincu qu’il ne m’en voudra pas de glisser ici un de ses poèmes:
Montréal
fumées aux volutes tolérées par le froid
oiseaux qui cherchent une banquise pour disparaître
oiseaux aux mille yeux
le premier qui voit le fleuve geler
pousse un cri pour avertir les autres
ils ont tous cru que les gratte-cieux
reflètaient le St-Laurent pris par la glace
résultat
une belle lumière pour écrire
dans ce royaume de l’égalité à tout craint
les immeubles ne sont pas égaux
il y a des géants et des nains
portant de drôles de chapeaux
ou des semelles de béton
Y’a deux ans et demi sur la liste de diffusion du site Mauvais Genres où je dégotte mes idées de lecture, y’a un écrivain lyonnnais qui annonce sa venue à Montréal dans le cadre d’une résidence d’auteur. Je lui propose alors en échange de ses bouquins, un tour de ville. Depuis on garde le contact et la semaine dernière je recevais son dernier ouvrage. Un charmant petit recueil de poésie portant le titre d’ Angiomes. L’écrivain s’appelle Frédérick Houdaer il est très sympa et je suis convaincu qu’il ne m’en voudra pas de glisser ici un de ses poèmes:
Montréal
fumées aux volutes tolérées par le froid
oiseaux qui cherchent une banquise pour disparaître
oiseaux aux mille yeux
le premier qui voit le fleuve geler
pousse un cri pour avertir les autres
ils ont tous cru que les gratte-cieux
reflètaient le St-Laurent pris par la glace
résultat
une belle lumière pour écrire
dans ce royaume de l’égalité à tout craint
les immeubles ne sont pas égaux
il y a des géants et des nains
portant de drôles de chapeaux
ou des semelles de béton
2 Comments:
J'aime beaucoup beaucoup vos textes et je vais acheter vos deux livres.
Bon été!
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