Lundi off avec Thiéf
Comme ce ne sont pas les journées les plus rentables de la semaine, je garde mes lundis et mardis de congé. J'en profite pour faire un peu de ménage, pour me taper la vaisselle qui s'est accumulée sur le comptoir pendant la semaine qui vient de passer et pour me cuisiner des petits plats pour l'autre qui s'en vient. C'est quand même très relaxe. Je me bois une bouteille de vin et écoute de la miouze. De ce temps là, j'écoute Scandale Mélancolique, le dernier album d' Hubert-Félix Thiéfaine. J'ai toujours apprécié ses textes tristes-amers et torturés. Bien qu'il soit venu une couple de fois nous offrir des concerts, il est plutôt méconnu au Québec. Sur ce dernier disque il y a une pièce: Télégramme 2003 qui se veut un message d'espoir pour un autre "poète" : Bertrand Cantat. Ça a causé quelques vagues en France et Thiéfaine sans excuser le geste du chanteur de Noir Désir a dit en entrevue qu'il avait écrit cette chanson en pensant aux gens qui pour quelques minutes tragiques, plongent toute leur vie dans le remords. Je vous laisse avec quelques mots de cette pièce:
J'ai trés souvent pensé à toi,
depuis ce matin de juillet,
où je t'ai vu traîner ta croix
pendant que les idiots causaient
le chagrin joue avec les lois,
et les lois jouent avec nos plaies
les salauds ne sont pas ceux qu'on croit,
quand tout bascule à l'imparfait.
J'ai trés souvent pensé à toi,
depuis ce matin de juillet,
où je t'ai vu traîner ta croix
pendant que les idiots causaient
le chagrin joue avec les lois,
et les lois jouent avec nos plaies
les salauds ne sont pas ceux qu'on croit,
quand tout bascule à l'imparfait.
7 Comments:
Ouch ce punch d'imparfait ... Jolie texte je vais essayer de trouver un mp3 voir si jaimerai.
Je trouve pas le lien sur bandeapart.fm il y a trop de stock! :P
yiche... trop de stock tu dis? :) ils connaissent pas la règle des 7 éléments max dans une page web! :)
À l'arrière des taxis
Vous les avez connus ceux qui
Dans un élan de poésie
Mal contrôlé
A cent à l'heure sur les boulevards
Sur les banquettes de moleskine
En s'en remettant au hasard
Sans plus se soucier de Lénine
S'aimaient à l'arrière des taxis
Ils s'aimaient a l'arriere des taxis
Tant que les heures passent
Tant que les heures passent
Peu importent les années
Et peu importent les villes
C'est Paris, Moscou Berlin
Berlin l'enchanteresse...
Et le déjà vieux règne de l'électricité
Partout même sous nos peaux
La cicatrice aux néons
Et les égouts qui debordent
En pensant à Lili Brik
Et Volodia Maïakovsky
Ils s'aimaient à l'arriere des taxis
Ils s'aimaient à l'arriere des taxis
Tant que les heures passent
Tant que les heures passent
Vous les avez connus ceux qui
Emportés par leur fantaisie
Ludique
Mais en pensant à Lili Brik
Et Vladimir Maïakovsky
Et leurs sourires à peine éteints
Et les cent-vingt croix de leurs mains
Leurs mains qui glissaient sur leurs skins
Se perdaient sur la moleskine
Ils s'aimaient à l'arriere des taxis
Ils s'aimaient à l'arriere des taxis
Tant que les heures passent
Tant que les heures passent...
En effet, semblerait qu'on entend parler de vous partout depuis quelques jours !
J'ai trouvé votre lien sur 'Lifeinapanel'. Super votre blog! Courage, l'été arrive! :-)
WOW !!!! Que d'émotions..........Vous êtes sublime Monsieur !!!!!!!
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