Rage du printemps
La Mustang me colle au cul dangereusement. Il tente de me dépasser en vain depuis un bon cinq minutes. Je garde ma ligne, accélère aux bons endroits et je l'observe salement s'énerver. Tout ça parce que je l'ai dépassé par la droite sur une lumière qui changeait.
Il est trois heures moins quart, le rush du samedi bat son plein et je n'ai pas de temps à perdre. J'ai une cliente à bord qui ne se rend pas compte de l'abruti qui me suit. Je garde mon sang-froid en descendant la côte Atwater. L'autre me colle encore de plus en plus. Ça me démange de lui "crisser les brakes" mais ce n'est pas le genre de manoeuvres que je fais quand j'ai des passagers.
À la lumière au coin de Sherbrooke, il s'arrête à côté de moi et ouvre sa fenêtre. Il a l'air fou furieux et la femme assise à côté de lui a l'air folle tout court. Une espèce de décolorée trop maquillée. Lui a le crâne rasé et j'imagine qu'on doit éprouver de la crainte en sa présence. Moi je reste calme, je soutiens son regard et j'ouvre même ma fenêtre pour écouter un peu ce qu'il a à me dire.
— Espèce de trou de merde, descends! Enculé! Tu vas descendre oui!
Ah tiens! Un français qui se la joue loubard! Ma cliente semble se demander ce qu'il me veut le cousin. Je ne dis toujours rien, mais j'opine du bonnet en voulant dire : "Ben oui c'est ça le crétin, continues de japper". Plus je reste calme plus l'autre s'énerve. Ça me tente deux secondes de sortir mon appareil pour lui croquer le portrait, mais ça ne serait que de mettre de l'huile sur un feu déjà pas mal allumé. Le gars ouvre sa portière pour sortir de sa Mustang, mais la lumière change et je suis déjà parti. Il se remet à ma poursuite et continue son manège. Curieusement ma cliente n'a vraiment pas l'air de s'en faire. Je ne sais pas si c'est parce qu'elle est trop faite ou parce qu'elle en a vu d'autres. Probablement les deux.
Moi je commence à stresser parce que l'autre n'a pas l'air d'avoir le goût de me lâcher. En descendant vers le sud toujours sur Atwater, je brûle quelques jaunes forçant l'autre à passer sur des rouges. Au coin de René-Levesque, il vient encore une fois s'installer à côté de moi, encore plus énervé qu'avant. À vue de nez, je dirais qu'il s'est empourpré un brin le cousin.
— Espèce de trou de merde, descends! DESCENDS!
Je soutiens toujours son regard en faisant non de la tête. Je trouve qu'il manque un peu de vocabulaire. Il fait mine de mettre la main dans son blouson comme s'il prenait une arme. Je ne peux faire autrement qu'esquisser un sourire en repartant sur les chapeaux de roues. Je sens l'adrénaline monter et mon coeur bat plus vite, mais j'essaie de rester calme ne serait-ce que pour rassurer ma passagère qui n'a rien fait pour mériter ça.
En ce qui me concerne, c'est mon lot hebdomadaire. Y'a toujours un imbécile, un moment donné qui va venir me faire chier de cette façon une soirée ou une autre. Les soirs de pleine lune, on dirait que c'est pire. Je ne sais pas si ces types regardent trop de films épais comme "The Fast and the Furious" ou quelques autres navets dans le genre, mais plus ça va, plus ça empire. Avec le beau temps qui revient, va falloir que je me frotte avec ces chauffeurs de plus en plus souvent.
En descendant vers le tunnel Atwater qui mène à Verdun les feux sont bien synchronisés jusqu'à Notre-Dame. Je vois la Mustang accélérer pour venir me passer sur la gauche. Je dis à ma cliente de bien se tenir après la banquette. Juste quand le gars me dépasse, je freine un bon coup et tourne à droite sur Workman la rue juste avant Notre-Dame. La Mustang n'a pas le temps de réagir et continue tout droit. Je contourne le bloc en faisant gauche, gauche et ralentis un peu pour voir si mon poursuivant est toujours dans les parages. En arrivant sur le coin, je vois alors la Mustang en direction nord sur Atwater. Dans son sillage, une voiture blanche et bleue à gyrophares...
Un virage en U au mauvais endroit.
Ma passagère jubile et mettons que ça me démange en maudit d'aller passer à côté de l'enragé pour lui faire un petit sourire amical et voir quelle couleur il a pris. Mais le rush du samedi n'est pas encore fini et j'ai encore d'autres courses à me taper avant que le jour se lève.
Il est trois heures moins quart, le rush du samedi bat son plein et je n'ai pas de temps à perdre. J'ai une cliente à bord qui ne se rend pas compte de l'abruti qui me suit. Je garde mon sang-froid en descendant la côte Atwater. L'autre me colle encore de plus en plus. Ça me démange de lui "crisser les brakes" mais ce n'est pas le genre de manoeuvres que je fais quand j'ai des passagers.
À la lumière au coin de Sherbrooke, il s'arrête à côté de moi et ouvre sa fenêtre. Il a l'air fou furieux et la femme assise à côté de lui a l'air folle tout court. Une espèce de décolorée trop maquillée. Lui a le crâne rasé et j'imagine qu'on doit éprouver de la crainte en sa présence. Moi je reste calme, je soutiens son regard et j'ouvre même ma fenêtre pour écouter un peu ce qu'il a à me dire.
— Espèce de trou de merde, descends! Enculé! Tu vas descendre oui!
Ah tiens! Un français qui se la joue loubard! Ma cliente semble se demander ce qu'il me veut le cousin. Je ne dis toujours rien, mais j'opine du bonnet en voulant dire : "Ben oui c'est ça le crétin, continues de japper". Plus je reste calme plus l'autre s'énerve. Ça me tente deux secondes de sortir mon appareil pour lui croquer le portrait, mais ça ne serait que de mettre de l'huile sur un feu déjà pas mal allumé. Le gars ouvre sa portière pour sortir de sa Mustang, mais la lumière change et je suis déjà parti. Il se remet à ma poursuite et continue son manège. Curieusement ma cliente n'a vraiment pas l'air de s'en faire. Je ne sais pas si c'est parce qu'elle est trop faite ou parce qu'elle en a vu d'autres. Probablement les deux.
Moi je commence à stresser parce que l'autre n'a pas l'air d'avoir le goût de me lâcher. En descendant vers le sud toujours sur Atwater, je brûle quelques jaunes forçant l'autre à passer sur des rouges. Au coin de René-Levesque, il vient encore une fois s'installer à côté de moi, encore plus énervé qu'avant. À vue de nez, je dirais qu'il s'est empourpré un brin le cousin.
— Espèce de trou de merde, descends! DESCENDS!
Je soutiens toujours son regard en faisant non de la tête. Je trouve qu'il manque un peu de vocabulaire. Il fait mine de mettre la main dans son blouson comme s'il prenait une arme. Je ne peux faire autrement qu'esquisser un sourire en repartant sur les chapeaux de roues. Je sens l'adrénaline monter et mon coeur bat plus vite, mais j'essaie de rester calme ne serait-ce que pour rassurer ma passagère qui n'a rien fait pour mériter ça.
En ce qui me concerne, c'est mon lot hebdomadaire. Y'a toujours un imbécile, un moment donné qui va venir me faire chier de cette façon une soirée ou une autre. Les soirs de pleine lune, on dirait que c'est pire. Je ne sais pas si ces types regardent trop de films épais comme "The Fast and the Furious" ou quelques autres navets dans le genre, mais plus ça va, plus ça empire. Avec le beau temps qui revient, va falloir que je me frotte avec ces chauffeurs de plus en plus souvent.
En descendant vers le tunnel Atwater qui mène à Verdun les feux sont bien synchronisés jusqu'à Notre-Dame. Je vois la Mustang accélérer pour venir me passer sur la gauche. Je dis à ma cliente de bien se tenir après la banquette. Juste quand le gars me dépasse, je freine un bon coup et tourne à droite sur Workman la rue juste avant Notre-Dame. La Mustang n'a pas le temps de réagir et continue tout droit. Je contourne le bloc en faisant gauche, gauche et ralentis un peu pour voir si mon poursuivant est toujours dans les parages. En arrivant sur le coin, je vois alors la Mustang en direction nord sur Atwater. Dans son sillage, une voiture blanche et bleue à gyrophares...
Un virage en U au mauvais endroit.
Ma passagère jubile et mettons que ça me démange en maudit d'aller passer à côté de l'enragé pour lui faire un petit sourire amical et voir quelle couleur il a pris. Mais le rush du samedi n'est pas encore fini et j'ai encore d'autres courses à me taper avant que le jour se lève.
48 Comments:
Malheureusement, beaucoup de français (et je suis français ...), une fois au volant, ne savent pas faire la différence entre conduire et "piloter". Et pour peu qu'ils aient un peu de chevaux sous le capot, il pensent être les maîtres de la route! Ce que tu décris ici, je le vis bien souvent en France, et j'avoue être tanné par ce type de comportement à la longue!
T'as tout de même réussi à me filer de l'adrénaline à 9h35 du matin. Et crois moi, c'est pas évident ^^
Bien joué Starsky ! :)
Bon mais alors c'est vrai ? Les français sont particulièrement cons ?
ooooh....
Quel moment jouissif as tu dû avoir en voyant les gyrophares......!!!
1-0 P-L
;)
Joli ^_^ Ça lui apprendra à se trouver des loisirs plus constructifs.
À Québec, les français ont plutôt tendance à déclarer qu'ils ont des bombes dans leurs bagages à l'aéroport. C'est moins fort sur l'adrénaline mais ça leur coûte tout aussi cher d'amende.
Tu maîtrises vraiment très bien l'art de raconter une histoire !
Bravo pour ton sang froid. Ça fait peur en lisant mais ça doit être pire de le vivre. Je ne crois pas que la bêtise soit uniquequent française. J'en suis même certaine.
Ouch!
Une histoire semblable est arrivée alors que j'étais cliente, un peu saoule et ahurie :) Mais moi le chauffeur parlait au téléphone cellulaire, alors mettons que je ne me sentais pas autant en confiance!
Vraiment incroyable! Vivement les gyrophares! Dans ce tems là on est heureux de les rencontrer!
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Ça prend toujours une étincelle pour partir un feu. Moi quand je perds patience,habituellement j'ai une bonne raison et j'essaie de décrocher rapidement parce que ça donne rien de pété les plombs mais j'aimerais bien avoir la version de l'autre conducteur,des livreurs,chauffeurs d'autobus,chauffeurs de vans, des taximans qui se croient tous permis sous prétexes qu'ils travaillent,j'en ai beaucoup trop vu ... enfin !?
Et bien, toute une aventure!
Mais bon, il ne faut pas tomber trop vite dans la facilité et insulter les français, ils ont leurs bons côtés aussi. J'ai rencontré beaucoup de français ultra sympathique, ce ne sont pas tous des «maudits français».
Pour bien finir ça à la française, il aurait fallu sortir un truc français, du genre «j't'ai cassé!» ^^.
Oh! Tu viens de réaliser un de mes rêves. J'aimerais ça que ça m'arrive qu'un épais de ce genre se face pogner dans ma face et qu'en plus j'aie aidé. :)
j'imagine que si tu l'as dépassé par la droite c'est qu'il ralentissait la voie de gauche qui se veut la voie rapide. Au bénéfice des français je doit dire que eux comprennent le concept de voie rapide pour la majorité, du moins en france. Tandis que les québécois.... rien qui "m'énarve" plus qu'un lambineux sur la voie de gauche...
Pour une fois que les boeufs sont au bon moment au bon endroit...
Bon d'abord merci pour ce beau texte.
Et à tous qui apostrophent les maudits fr..., ça aurait très bien pu être un maudit québécois. Le mépris des règles de conduite n'est pas un aquis des français. Ici au Québec ça concerne la grande majorité des conducteurs. Pas tout le temps, mais chacun a une bonne raison pour passer sur une rouge, pour tourner à gauche sur une rouge, pour ne pas faire son stop etc.
Et @anonyme
courageux de ta part de ne pas signer. Bravo.
Bonne journée
barb
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Moi les gyrophares m'ont presque fait pisser dans mes culottes. Quelle jouissance et avec l'appui de ta passagère en plus. T'es fait fort de n'être pas allé te dandiner dans les environs de l'infraction. Quant aux français, je ne pense pas qu'ils soient plus chauffards que les locaux. Me semble en toué cas....
Quel plaisir de voir qu'il à lui aussi eu a son tour des poursuivants... ;)
À BigDan, les Français sentent aussi bon que n'importe qui et ils ne sont pas maudit non-plus. Juste un peu énervant! C'est culturel.
Y a une question qui me trotte par la tête : "Est-ce que les flics lui ont fait souffler dans la balloune?"
Dites oui! Dites oui!!!
Dommage que ton récit soit terni par des commentaires racistes..
Quoi qu'il en soit wowo ça du être trippant de le voir se faire arrêter sous ton nez hihihihi!
Ca arrive de plus en plus les rages au volant. Une fois sur l'autoroute, j'etais distrait et j'ai coupe un autre, ok j'etais dans le tort, mais le gars m'a colle au cul pendant tellement longtemps que c'est moi qui etait en criss. Quand il s'est mit sur l'accotement,ca me faisait plaisir d'aller lui donner ce qu'il voulait. L'homme avait a peu pres, pas de farce, 70 ans, en forme mais 70 ans quand meme.Je lui ai demande de retourner dans son auto,il ne voulait rien savoir, je suis parti en riant...
quelle scène ! j'ai déjà vu ce type de situation dans un de ces fameux polars que j'aime…quel sang froid Léon! bravo pour ce récit.
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Belle tranche de vie, je me pensais dans le taxi en lisant ce récit épique! Bravo Pierre-Léon!
J'aime qu'il y ait une justice: quel bon moment quand apparaissent les gyrophares. hehe.
Cela dit, c'est tout de même un peu inquiétant ces épisodes de rage au volant...
Putaing d'ordure, je t'ai enfin retrouvé !
Je vais acheter ton livre, je trouverai sûrement des indices pour être sur de ne pas te manqué.
Ma mustang séchauffe...j'arrive.
:o)))
On dit « demi-tour »...
Personnellement, je ne pense pas que c'est parce qu'il est français qu'il est nécessairement plus con que les québecois. Quand on rencontre un ca de rage au volant, je ne pense pas qu'il faut tenir compte de sa nationnalité.
Néanmoins, vous avez su faire preuve de sang-froid et les méchants sont punis (ouais!)
Moi, je l'aurai sûrment pris en photo et j'aurai passé devant lorsqu'il s'est fait pincé (c,est que je suis rencunier un peu...
Bravo pour vous!
C’est toujours le fun de voir nos ennemis dans l'malheur, c'est contre tous bienfaits et religion mais c'est ça l'être humain!
Bon texte mon léon!
:) me semble d'entendre sa défense:
Mais monsieur l'agent, c'était pas un virage en U, c'était un virage en L suivi d'un virage en J...
T'aurais du aller raconter ton aventure aux policiers qui lui collaient une contravention en plus tu avais un témoin avec toi!!
Bravo pour cette fois mais la prochaine... tu y penses!
Bize
ouf...je m'y croyais vraiment pierre leon...fais attention quand meme...il y a de vrais fous enrages du volant...j'ai eu ce genre d'aventure une fois sur l'autoroute et je t'avoue que je ne veux pas revivre cela...j'avais les jambes molles pas mal...
bonne route...
Cré Léon, l'autre jour c'était un pseudo italien. Et là un Français....
Aime-tu vraiment travailler au centre-ville, disons que moi j'aurais la chie....
Ciao !!
Ouin j'en ai eu un snifeux d'exhaus dans le cul sur la 40 un léger freinage de 120 à 60km en 3 sec. ça là refroidit un peu,
Je rage. Tu nous écrit super-bien ce qui a dû te filer une frousse pas possible et tu parviens à nous faire ressentir la peur... Et y'en a ENCORE pour venir exposer leur racisme à deux balles et détruire toute l'ambiance.
Je comprend que dans ce genre de situation, les préjugés ressortent, mais c'est pas une raison pour profiter de l'occasion pour polluer les commentaires de la sorte.
Etre un mavuais conducteur n'appartient ni aux français, ni aux québécois ni à personne: y'a des crétins dans tous les pays, qu'on l'admette ou pas.
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ça, c'est mon genre de ralentir sur l'autouroute quand j'en ai un qui me colle d'un peu trop près. Mais je ralentis vraiment doucement.... pépère... 5km/h à la fois... j'ai des enfants moi tsé.... j'aguis ça kékun qui me colle au cul de meigne ! En plus d'être dangereux, ça stresse un max... alors, té pas content de ma vitesse, tu dépasses et c'est tout... hehe... j'aurais aimé voir la tête de cet huluberlu quand le flic lui a demandé ses papiers... mdr ! Bravo pour ton sang-froid ! :D
Une belle leçon de civilité mon ami. À force de cracher vers le ciel, ça finit toujours par nous retomber dessus... Bravo :)
J'ai envie de laisser un commentaire sur ton texte que j'ai lu avec plaisir (comme je lis d'ailleurs tous tes textes en papier ou pas..) mais je ne peux faire comme si je n'avais pas lu les commentaires...
aussi je me demande ce qui pousse les gens à l'intolérance.. je n'ai pas de réponse mais les commentaires racistes me semblent polluer l'espace.
En tout cas on peut pas dire que tu t'ennuies toi! Digne d'une excellente scène cinématographique. :)
Haaaaa, les joies de la vie urbaine! ;)
à ceu qui ont été ou vécu en france, je trouve que les français sont moins "displinés" sur la route... mais peu importe son origine, ce chauffeur a un sérieux problème de rage au volant... il perd royalement son temps en courant après un taxi, mais bon pour notre divertissement je le remercie... cette histoire est franchement délicieuse... continue ton bon travail !!!!
C'est toujours une sacrée joie de voir des crétins se cacher sous l'anonymat pour cracher leur haine. Cher Bigdan comme tu vois tes commentaires ont été supprimés. Fait plaisir à tout le monde, DÉGAGE!
J'ai activé le mode d'enregistrement pour laisser des commentaires dorénavant. Désolé pour les inconvénients.
Bonne soirée.
Ça me fait tjrs chier quelqu'un qui me double par la droite à une lumière pour gagné du temps... Genre quand la voix de droite est libre parce que c'est pour tourné et non pour passé les gens qui sont arrêté à la lumière...
Mais bon, faut pas s'emporter pour autant... Mais bon, un manque de respect en amène un autre... juste plate que ça vire en rage!!
Fantastique !
T'es un bon gars Pierre-Léon. Jamais je n'aurais pu m'empêcher d'aller lui faire un clin d'oeil pendant qu'il sort ses papiers!
Hé Léon, je savais pas que les Français avaient le droit de conduire!
;)
Il est "fucké" ce gars-là...
Comme je l'ai dit dans un autre message, j'adore votre style d'écriture!
Nice !!! Bien joué!
J'aimerais tellement ça voir les crétins qui me font la misère se faire arrêter devant moi. Malheusement je ne l'ai jamais vu. Mais c'est arrivé à une amie à moi. Sur la 20, elle s'est fait dépasser par la droite parce qu'elle roulait 110 dans la voie de gauche. Et les gyrophares sont intervenus... elle se sentait mal, moi je lui ai dit "Chapeau!" .... héhéhé
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