13.4.10

Rétroviseur

Je regarde l'homme dans mon rétroviseur. Il a dans la face, la fatigue d'un long hiver.

Son regard désillusionné en dit long.

Une histoire d'amour qui s'achève.

Je n'ai pas besoin de l'entendre pour ressentir sa tristesse. Il tourne en rond dans sa tête comme je le fais dans les rues de la ville.

Il ressasse les bons moments, s'y attarde rêveur mais rapidement, l'amertume remonte à la surface.

Il est mêlé de mélancolie.

Silencieux et songeur, je roule avec lui un long moment.

Puis je m'arrête, pour faire monter un client.

32 Comments:

Anonymous RAnnieB said...

La route est ainsi faite parfois. On a pas le choix que d'emprunter un second tunnel de suite pour la poursuivre. S'y arrêter est trop dangereux. Faire demi-tour n'est généralement pas une option.

Le printemps, source d'énergie, est là. Appuis sur l'accélérateur. Tu n'auras pas le choix que de plisser les yeux et de sourire lorsque tu en ressortiras.

Gros calin virtuel à toi Pierre-Léon

4/13/2010 8:12 AM  
Anonymous Anonyme said...

Trop touchant...ça m'a atteint jusqu'au coeur. Je t'envoie câlins et soleil.

Luna

4/13/2010 9:25 AM  
Blogger Daniel Rondeau said...

Je pense à toi, mon ami.

4/13/2010 11:43 AM  
Anonymous Sophie said...

bisous Léon. Je pense à toi aussi.

4/13/2010 11:53 AM  
Blogger Panthère rousse said...

Grosse bise, Pierre-Léon.

4/13/2010 11:55 AM  
Anonymous Genevieve said...

Chaleur et amitié, toutes les nuits.

Gen

4/13/2010 12:06 PM  
Anonymous Armande Simplette said...

Une belle éclaircie se profilera dans votre champ de vision au moment où vous vous attendrez le moins. Patience, le sourire reviendra ...

4/13/2010 12:31 PM  
Blogger Lyne-la-lune said...

Pierre-Léon aux yeux mélancoliques... Il faut parfois s'arrêter sur le bord d'une route rocailleuse pour repartir vers un meilleur chemin.

Mille et un sourires pour toi.
xx

4/13/2010 1:29 PM  
Anonymous mhv said...

Bisous et câlins... xxx

4/13/2010 1:38 PM  
Blogger Martyne said...

Uppercut. J'ai pour toi des pensées très amicales. Et des sourires à la tonne.

4/13/2010 7:28 PM  
Blogger Nomadesse said...

J'avais le goût de rester silencieuse face à ça. La tristesse n'est jamais plaisante à commenter.

Parce qu'on l'a tous éprouvée et qu'on s'en rappelle très bien.

Merci de ton mot, Pierre-Léon. Ça prend tout un courage pour partager cela. Et d'aussi belle façon en plus.

Je pense à toi de Kyoto. V.

4/13/2010 10:50 PM  
Blogger Pierre-Léon Lalonde said...

Merci pour la chaleur...

4/14/2010 6:30 AM  
Blogger Castafiore said...

Cette route-là, on l'emprunte tous un jour ou l'autre. Pas facile. Mais les amis sont là... jusqu'au prochain tournant!

Bon courage! Mes pensées affectueuses t'accompagnent...

4/14/2010 5:16 PM  
Anonymous Anonyme said...

Vas-y mon Gérard... t'es pas mort :)
_____________________
Je publi anonyme, car j'ais un peut honte de mon comentaire :-), mais soie sûr P-L que je sui de tous coeur avec tois.

P.S.(les fautes ça aide tu pour garder l'anonyma??(comme si j'en faisais jamais lol))


Salut Pierrot ;-)

4/14/2010 8:02 PM  
Anonymous Anonyme said...

Comme dans un des tes poest P-L,,,,,,tenis le coup,ne lache pas,y as des gens qui t aiment.

4/15/2010 5:46 AM  
Anonymous mj said...

Pensées pour toi. Ce ne sont jamais des moments agréables. Si on peut faire quoi que ce soit, tu nous fait signe hein!

4/15/2010 3:18 PM  
Blogger Chroniqueur said...

Je te dirais bien que c'est là un coup de folie passagère... Et que tout passe, comme une course de taxi, tiens; que tout passe même quand la douleur écorche à l'extrême et que la blessure semble mortelle... Le fait est que ce dernier billet m'a violemment heurté, touché, et que je me rappelle, et que je sais que ça fait mal. Bon courage, accroche-toi, promène-toi plus que jamais, et dis-toi bien qu'il y a parfois des retours qui étonnent.

4/16/2010 4:24 PM  
Blogger Zdzislava said...

C'est beau.

Bonne soirée à toi

4/17/2010 2:11 PM  
Blogger crocomickey said...

C'était quasiment moi la nuit passée. Mais aujourd'hui, je suis regaillardi !

:-)

4/17/2010 5:30 PM  
Blogger Sally Fée said...

Mes pensées t'accompagnent mon Taximan.

Sincèrement,

xxx

4/17/2010 10:15 PM  
Anonymous Urbania said...

On t'aime ;)

4/20/2010 6:17 PM  
Anonymous Nathalie said...

Cher Lé,
On est avec toi, même si tu ne nous voit pas dans le rétro...

Le boisé t'attends, tarde pas trop sinon les beubittes seront arrivés avant toi.

Bises, Nath.

4/20/2010 9:49 PM  
Anonymous Sammy said...

Je suis sans mot, figée!
Ton texte ma beaucoup touché!
Prend soins de toi mon Léon!!

4/23/2010 9:36 PM  
Blogger Joan Durand said...

Ce texte m'a bouleversée. Quelqu'un m'a dit un jour qu'il faut que meure la chenille pour que naisse le papillon. Alors en route vers le papillon!

4/25/2010 3:01 PM  
Anonymous martine said...

Touchée! Dis-toi qu'un jour il y aura un visage différent qui te regardera! Bisous Martine

4/27/2010 12:03 PM  
Blogger Marie-Josée Dumont said...

C'est vraiment touchant...
Je compatie à ta mélancolie.

5/02/2010 4:16 PM  
Blogger Tellinestory said...

...
c'est tout?
Vi c'est tout. Des petits points pour suspendre un peu de temps tendre.
Pasque des fois, c'est con, un peu triste et tellement nous, ces histoires.
Ah, pis des bises aussi bien sûr.

5/03/2010 3:48 PM  
Anonymous A.Lahcen said...

touchant..j'adore
je continuerais a te lire...
- new taximan -

5/04/2010 11:18 AM  
Anonymous popo said...

Courage....., dis-toi que tu n'es pas seul. Nous sommes là pour comprendre ta détresse et te soutenir,
comme tu as su le faire pour moi un jour. Lâche pas. Je t'aime. PoPoxxx

5/07/2010 11:43 PM  
Anonymous nomade said...

C'est floutant...

5/09/2010 6:01 PM  
Anonymous Anonyme said...

Je suis très touchée Pierre Léon, et j'espère pour toi que ce n'est juste qu'un magnifique texte !

Ta 450 en parallèle !
zoz

5/22/2010 8:04 PM  
Blogger Val V said...

Je suis étudiante en littérature et je tiens à vous dire que vous avez une plume incroyable.
Dans chaque billet que vous publiez, vous nous démontrer à quel point nous sommes bourrés de préjugés, et vous nous enseignez comment les détruire. Vous nous ouvrez les yeux sur des faits que nos oeillères nous empêchent de voir. C'est magnifique.

Cet article, le style utilisé est certes du déja-vu, mais vous réussissez habilement à nous tromper. Jusqu'à cette chute, brutale, mais aussi remplie d'espoir.

Je suis certaine que vous êtes remonté à la surface depuis. C'est du moins ce que les billets des deux dernières années nous dévoilent.

Merci de nous partager ces émotions, à la façon d'un grand auteur. Dans une autre vie, je suis certaine que vous étiez un de mes collègues de classe ou un de mes professeurs. Vous deviez être doué.

7/11/2012 2:54 PM  

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